Il y a près de 2000 ans, à l’ombre d’un petit coin de Méditerranée, Cicéron nous apprenait qu’il existe quatre formes d’honnêteté :

-parler sans mentir
-la force d’âme
-la rigueur dans les actes
-le discernement de la vérité.

Aujourd’hui dans nos vies, en entreprise, nous réduisons cette notion d’honnêteté à sa première forme, faute de temps. Nous la transposons d’ailleurs dans le mot « déontologie », qui a l’avantage d’être plus neutre… et de moins sentir la morale.

Ce dont on ne s’aperçoit pas, c’est qu’avec ce passe-passe sémantique, la notion d’honnêteté perd de son poids, de sa vitalité. L’honnêteté, qui est une vertu chaude, devient déontologie, aptitude un peu plus grise.

Si l’on ose introduire la vertu d’honnêteté au sein de nos équipes, au-delà de la fiabilité, de la déontologie; si on médite cette idée d’honnêteté, un peu plus loin que prévu : possédons-nous ses quatre formes, celles que Cicéron nous révèle, depuis sa splendide villa romaine ?

Un véritable entrepreneur honnête, donc, c’est un entrepreneur qui ne se contente pas de parler sans mentir. Il développe aussi sa force d’âme, la rigueur dans ses actes, et il s’applique au discernement de la vérité. Être, ou devenir ainsi, c’est le meilleur moyen de relever tous ses champs de compétences au travail…

Ça y est, vous avez votre idée cadeau pour Noël, si vous souhaitez gâter l’insupportable collègue d’en face : le traité des devoirs de Cicéron (De officiis) !

Olivier Truong

Expert en management, accompagnateur de dirigeants

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